Elle n’est nullement motivée par le simple désir de se retrouver entre amis, ayant vécu la même expérience (Jeunesse Lumière), aussi marquante qu’elle ait pu être et dont on garderait une certaine nostalgie. Bref, rien à voir avec un sympa club d’anciens. D’autant moins d’ailleurs que la Fraternité accueille des membres n’ayant pas vécu cette expérience spécifique.
Ce qui motive ce propos de vie est d’ordre proprement vocationnel. Un grand nombre de jeunes aujourd’hui, dans nos pays occidentaux, ressentent fortement l’appel spécifique à une vie sacerdotale toute entière polarisée par d’un côté, une ardente dimension contemplative, de l’autre une brûlante passion apostolique.
Appel à se consacrer en priorité absolue à l’évangélisation directe, en option privilégiée des jeunes. Ce qui rejoint l’urgence numéro un de l’Eglise aujourd’hui, comme n’ont cessé de le marteler le bienheureux Jean Paul II et dans la foulée Benoît XVI, mais déjà Paul VI (Evangelii nuntiandi).
Le fait est là : le Seigneur manifestement appelle un certain nombre de jeunes à la nouvelle évangélisation, dont l’urgence leur crève les yeux.
Ils ont fait l’expérience d’une ferveur joyeuse, d’une vie de prière fervente, mais aussi d’expérience d’évangélisation directe sur le terrain, qui leur ont donné le goût, sinon la passion de la mission et c’est cela précisément qu’ils veulent continuer à vivre. Et dans le cas très particulier de Jeunesse Lumière, ils désirent vivre de cet l’équilibre épanouissant entre alternance de temps forts "au désert » et tournées apostoliques tous azimuts.
